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Illustration de MICKAËL HUET - L’AUTRE BOULANGERIE

| 10 août 2022

MICKAËL HUET - L’AUTRE BOULANGERIE

« La boutique lucéenne, un aboutissement »
Il n’a que 32 ans mais son parcours professionnel est déjà solide. C’est en 2014 que Mickaël Huet s’est installé à Ste-Luce, proche de la route de Paris, sous la bannière du Grenier à Pain. En 2020, l’enseigne devient l’Autre Boulangerie, mais la passion reste intacte.

« Si personne ne l’est dans la famille, j’ai toujours voulu être boulanger, travailler une matière vivante et un produit essentiel », rappelle le Mayennais, qui, après le cursus classique (CAP et BP Boulangerie, CAP Pâtisserie) a pu développer sa créativité à Rouen, lors de son BTM. Passé par Paris avec le Grenier à Pain, il a gravi les échelons à la boutique nantaise de St-Mihiel, puis créé l’enseigne lucéenne - « Un aboutissement » assure-t-il - et pris son envol en quittant la franchise il y a maintenant deux ans. Onze salariés, une gamme large en pâtisserie, du snacking, l’Autre Boulangerie a réussi son pari, celui de proposer du fait-maison et des pains avec des variétés anciennes, mais aussi un lieu de restauration pour les salariés et étudiants du quartier.

Leader d’équipe, Mickaël Huet, que sa femme a rejoint pour la partie comptabilité, a étendu son offre et garde un pied dans la production, malgré son statut. Derrière son fournil dès 5h tous les matins, soit en pâtisserie, soit en boulangerie, il rit de sa polyvalence : « je suis le volant ! »

Avec un leitmotiv : rester 100 % artisanal, avec des matières premières de qualité. «Il n’y aura pas de cartons de tout-fait tant que je serai là » affirme-t-il. Insistant sur la formation continue, Mickaël fait monter en compétence ses salariés, et adore les concours – qu’il remporte régulièrement, à l’instar du titre – mérité – de meilleure baguette tradition en 2021. Alors, oui, parfois, le rythme effréné de la boulangerie et le caractère aléatoire des ventes, qu’il a constaté depuis deux ans, peuvent peser mais le Mayennais l’assure : « Je ne regrette rien. Si c’était à refaire, j’y retournerais ! »