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Illustration de PORTRAIT : BERTRAND LIZÉ- GARAGE RENAULT

| 04 octobre 2022

PORTRAIT : BERTRAND LIZÉ- GARAGE RENAULT

Cela vous semblera peut-être étrange mais Bertrand Lizé n’est pas du genre à feuilleter des magazines automobile. Non, ça ne le passionne pas spécialement, lui qui est à la tête de deux garages Renault, dont celui situé 198 route de Thouaré, à Ste-Luce. Ce qui l’anime, en revanche, et lui donne ce sourire si spontané, c’est son métier, cette notion de service, cette envie de manager et de former des collaborateurs pour constituer une équipe solide.

A 46 ans, Bertrand dirige ce garage dont la marque de fabrique est le savoir-faire de l’atelier. C’est son grand-père qui avait lancé l’entreprise familiale en 1965 au Vieux Doulon. Son père et sa tante avaient pris le relais et c’est tout naturellement que Bertrand, sa sœur Anne-Claire, et leur cousine Claire se sont associés pour leur succéder, en 2010.

Depuis, le garage a vu ses apprentis grandir et constituer une équipe fidèle, « avec peu de turnover ». « On les a formés pour les garder et anticiper la suite. Avoir des gens très performants, ça permet de la souplesse, une facture maîtrisée et donc un bon service client » se réjouit le directeur que l’on sent comblé par ce lien avec les automobilistes. « On assure la boucle, du début de la vente à la livraison, puis avec le suivi. »

Une façon, aussi, de faire sens avec sa personnalité. Cet ancien géomètre a en effet repris une école de commerce à 25 ans. « J’avais un métier solitaire, il me manquait la fibre commerciale. » Il n’a jamais été dépourvu d’adaptabilité, en tout cas, ce qui lui permet aujourd’hui de rester au plus près de l’innovation, avec le développement de l’hybride, notamment. Il a su, aussi, se débrouiller, pour mieux allier réussite et vie perso. Entrepreneur, mais aussi papa, dans une famille recomposée de 3 enfants, il a restructuré sa société. « On n’a pas la même vision à 45 ans qu’à 30. J’avais quatre sites et 60 salariés. Je m’étais un peu perdu, à force de vouloir grossir. »

Le tout a été divisé par deux. « Aujourd’hui, notre entreprise est parfaite, ni trop petite, ni trop grande. » De quoi lui permettre de rester sur le terrain. « Je suis tous les matins à l’atelier, c’est hyper important. » Les mains ne sont pas pleines de cambouis, mais le cerveau, lui, sait très bien comment gérer la mécanique.